Santé et Sécurité
Arrêt cardiaque – Défibrilateurs
QUE FAIRE EN CAS D’ARRÊT CARDIAQUE ?
L’ARRET CARDIAQUE, UN FLEAU NON UNE FATALITE!
Qu’est-ce que l’arrêt cardiaque?L’arrêt cardiaque est l’arrêt soudain et brutal des battements du coeur. Il est différent de l’infarctus mais peut en découler. En France, 50 000 personnes en meurent chaque année : c’est 10 fois le nombre de morts sur la route.Concrètement, le sujet perd connaissance, tombe, ne réagit pas quand on lui parle ou quand on le stimule; sa respiration est inexistante ou très irrégulière. Parfois des signes avant-coureurs permettent d’alerter la victime ou ses proches : une douleur thoracique “prolongée”, une sensation d’oppression ou de serrement, des palpitations.
Le Témoin au coeur de la chaîne de survie.
Quelques minutes pour intervenir
Lors d’un arrêt cardiaque, le temps d’intervention auprès de la victime est l’élément clé de sa survie. Un cerveau peut être endommagé et souffrir de séquelles graves au-delà de 4 minutes sans irrigation sanguine. D’après les statistiques internationales, on estime que chaque minute écoulée diminue les chances de survie de 10%. En moins de 10 minutes, sans aucun secours, l’arrêt cardiaque peut donc être fatal. Or les secours ne peuvent généralement pas arriver auprès de la victime dans un laps de temps aussi réduit.
L’appel aux services de secours se fait dans les 5 minutes suivant l’accident qui se déroule, dans 70% des cas, devant témoin. Les pompiers et les médecins du SAMU parviennent sur place entre 7 et 10 minutes après l’appel. Mais ces chiffres rassurants sont des moyennes : la réalité est bien différente.
3 gestes à accomplir
7 à 8 accidents sur 10 ont donc lieu devant témoin : un proche ou un passant. Sa réaction peut changer le cours des événements, s’il effectue les 3 gestes qui sauvent :
- APPELER le 15
- MASSER
- DEFIBRILLER
DEFIBRILATEURS ACCESSIBLES A LUCEY
(dispositifs accessibles à l’extérieur des bâtiments)
- SALLE MICHEL SIMONIN